Un été au vert
On
a tous eu cette envie de partir et de voir où le vent nous portera.
Cette brise m’a portée jusque dans les Highlands, à Dundonnell suite à
une annonce trouvée au Club TELI..
Après avoir passé 4 mois entourés de vert je peux vous faire un retour sur mon expérience écossaise.
Il faut savoir que nous avons eu la chance d’avoir deux postes ! Je suis donc montée avec ma colocataire et amie, Marlène.
Avant
même d’arriver sur place les gérants nous explique que l’hôtel est
assez isolé (uniquement 3 bus par semaine), que le temps est fidèle à sa
réputation et que le travail n’est pas de tout repos.
Une fois bien rodées et sûres de nous, nous acceptons la proposition et décidons de nous rendre en Ecosse en voiture.
Nous
profitons du périple pour faire un passage à Édimbourg et d’arriver à
l’hôtel par le nord en suivant la légendaire route 500. La magie de
l’Écosse opère déjà.
A
l’approche de Dundonnell, les paysages se font de plus en plus verts et
les maisons de plus en plus rares. L’hôtel apparaît derrière un virage
au bord de Little Loch Broom !
Gareth
nous accueille et nous faisons le tour de l’établissement autour d’une
bière. L’hôtel n’est pas de première jeunesse, on le qualifierait plutôt
de vintage.
On
nous explique comment se dérouleront nos journées puis nous prenons
place dans notre chambre. Nous avons une chambre avec 2 petits lits. Il
est possible d’avoir sa propre chambre cela dit !
A
notre arrivée l’équipe est composée de 8 personnes. Avec Marlène nous
sommes dans les étages de 9h jusqu’à avoir terminé les chambres, environ
14h. La coupure de l’après-midi nous permet de nous reposer et d’aller
prendre l’air aux alentours de l’hôtel.
Le
soir le service du bar et restaurant commencent entrez 17h et 18h
jusqu’à 22h ou 23h. Les repas sont servis aux alentours de 15h le midi
et 21h30 le soir.
Au bout d’une semaine deux
personnes de l’équipe décident de partir. Une autre personne partira à
la mi-juillet. Deux autres viendront les remplacer de la mi-juillet à
fin août. Et une amie, viendra en renfort au mois de septembre.
Pourquoi
ces personnes sont parties ? L’isolement dont nous avait parlé Gareth
est réel, il ne faut pas le sous-estimer. En travaillant 6 jours sur 7,
le mental est très important.
Je
dois avouer que d’être montée en voiture nous aura permis de sortir de
Dundonnell sur notre jour de repos et d’explorer les alentours ! Sans
voiture vous pouvez vous rendre à Inverness ou Ulapool avec le bus.
L’entente
avec l’équipe est primordiale ! Il faut aussi être flexible et
débrouillard dans le travail. Après avoir vu notre manière de
travailler, Gareth nous a énormément fait confiance et nous a laissé
beaucoup d’autonomie.
Quand les premières personnes sont parties, nous avons dû gérer le service du petit déjeuner avant d’attaquer les étages !
Il
faut savoir que l’hôtel fonctionne avec une pointeuse, toute heure
travaillée et due ! Choses surprenantes pour nous qui venons de
l’hôtellerie.
L’hôtel
recherche actuellement son équipe pour 2020. De cette année vous
retrouverez surement Martin, le chef slovaque ! il est de très bon
conseil et saura être là pour vous.
Ce
qu’il faut retenir de Dundonnell : un été sous le signe de la pluie,
beaucoup de travail, la découverte de nouveau muscles (merci les
courbatures), des fluctuations de morale ! Je ne vais pas vous mentir
cette expérience a été éprouvantes, mais elle m’a permis de me
confronter à moi-même. Je repars avec une meilleure connaissance de
moi-même, la découverte de nouvelles nuances de vert, des paysages plein
les yeux…et des vrais amis.
Quand
on est en communion avec la nature, celle-ci sait nous le rendre… une
semaine avant notre départ nous avons été généreusement remercier par
les aurores boréales !
Merci l’Ecosse.
Marie
J’ai eu mon visa pour le canada! J’ai pris mon billet d’avion pour le 14 Février!